Description de la bête du Gévaudan Gravure sur cuivre « Figure du Monstre qui désole le Gévaudan », 1764-1765
Représentation de la bête du Gévaudan et de la" pucelle de Paulhac" Estampe coloriée
Jeanne Jouve tente de récupérer son fils Jean Pierre le 14 mars 1765 Gravure de Francois Grenier 1839
Présentation à Louis 15 de la bête tuée par François Antoine en septembre 1765 Gravure publiée chez Mandare
Le paysan Jean Chastel qui a tué le dernier animal suspect, le 19 juin 1767 Stèle érigée en juillet 1995 en l'honneur de Jean Chastel. Sculpture de Philippe Kaeppelin Village de La Besseyre-Saint-Mary.
Carte du Gévaudan (anciennement Lozère)
La bête du Gévaudan est l'histoire de plusieurs canidés ayant commis des attaques contre des animaux et des humains pendant la période du 30 juin 1764 au 19 juin 1767, sur un territoire regroupant la Lozère, la Haute Loire.
Les attaques commenceront le 30 juin 1764, avec la mort de Jeanne Boulet, petite bergère de 14 ans, attaquée par une bête à St Etienne de Lugdares en Ardèche; puis vont suivre 80 à 100 décès suite à des attaques en 3 ans dont celle des enfants de Jeanne Jouve qui les défendit avec héroïsme et fut récompensée d'une gratification de 300 livres par le roi, et de la pucelle du Gévaudan, Marie Jeanne Vallet, 20 ans, servante du curé qui se fera attaquée le 11 aout 1765 mais qui parviendra à planter sa lance dans le poitrail de la bête qui disparut.
2 animaux suspect furent abattus;
le premier animal suspect est un grand loup de 130 livres tué en septembre 1765 par François Antoine, porte-arquebuse du roi, après l'échec du grand louvetier du roi Jean Charles Marc Antoine: officiellement François Antoine a tué la Bête du Gévaudan.
malheureusement au début de l'année 1766, les attaques reprennent
le deuxième animal suspect est un animal ressemblant à un grand loup, abattu par Jean Chastel au cour d'une battue organisée par le marquis d'Apcher, sur le mont Mouchet à Auvers en Haute Loire le 19 juin 1767. Aprés avoir été empaillée sommairement, la dépouille de la Bête est montée sur Paris. Louis 15 chargea la naturaliste Buffon d'examiner la dépouille en décomposition et celui-ci conclua malgré la puanteur ambiante, que ce ne fut qu'un gros loup.
Toujours est-il que depuis la mort de l'animal tué par Chastel, les attaques cessèrent.
Chastel obtint une partie de la récompense promise par louis 15: soit 1500 livres au lieu des 6 000 livres de primes; son fils a réclamé les 4500 livres manquantes mais elles ne seront jamais payées.
📌 Toutes les hypothèses auront été envisagées pour expliquer les différentes attaques dans le Gévaudan: loup, animal exotique (hyène...) mais il semblerait que la thèse des loups soit privilégiée; Le royaume de France comptait environ 20 000 loups au 17ème siècle, et les attaques de bergers n'étaient pas exceptionnelles.