Maskou, le labrador noir
Sumo, le bichon maltais
Jacques Chirac Président français (1932-2019)
Maskou
Le premier chien adopté par Jacques Chirac est un labrador de couleur noir, nommé Maskou (en l'honneur des Maskoutains, habitants de Saint- Hyacinthe au Canada). Celui-ci a été offert par la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, en 1986, lorsque l’homme politique occupe la fonction de Premier ministre au sein du gouvernement de François Mitterrand. Quand Jacques Chirac accède à l'Elysée avec son labrador, François Mitterrand ne formule qu’une requête auprès de son successeur: qu’il protège les canards du parc des crocs de son chien. Maskou restera dans le palais élyséen jusqu'à sa mort; pour lui, Jacques Chirac n’aura pas hésité à braver l’interdit. A la mort de Maskou en 1998 suite à une hypertrophie cardiaque, il aurait dû le faire enterrer au cimetière des chiens, à Asnières, comme le veut la tradition amis étant très attaché à son chien, Jacques Chirac avait contourné le protocole en exigeant que le labrador soit enterré dans le parc du palais de l’Élysée. « Le président Chirac m’avait appelé pour m’annoncer le décès de Maskou. Personne ne sait, à l’exception de quelques jardiniers, que le chien repose au pied d’un arbre dans le parc de l’Élysée », indique François Lubrina, le vétérinaire franco-canadien, "fournisseur de labradors élyséen durant 30 ans".
Sumo
Après la disparition de Maskou, Bernadette Chirac se voit offrir un petit bichon maltais blanc qu’elle baptise Sumo. Un cadeau fait par son petit-fils Martin à l’occasion de son anniversaire.
En 2009, l’animal avait mordu l’ancien chef d’Etat. « C’était après dîner, j’étais en train de lire dans une pièce, il était couché par terre. Mon mari est arrivé, et il a sauté ! Il l’a mordu à l’estomac. J’ai eu très peur parce qu’il y avait du sang. », a raconté Bernadette Chirac.
« Ce chien était très heureux à l’Elysée. Et quand on est arrivés quai Voltaire, il a suivi. Mais un chien qui a vécu dehors avec un grand jardin… (…) Il n’a pas supporté le départ de l’Elysée. Il était tout petit, il venait de naître et au bout d’un moment, dans cet appartement, il a eu le cafard. Alors il s’est mis à être agressif », confiait l’ex-Première dame.
Pour son ancien éducateur, interrogé par le magazine 30 millions d’amis, l’explication serait plutôt à chercher du côté de ... : " Je l’ai éduqué principalement avec Madame. Les rares fois où j’ai vu M. Chirac avec Sumo, il était d’une gentillesse extrême avec le chien. Autant dire qu’il enfreignait allègrement les règles les plus élémentaires de l’éducation canine."
Le couple Chirac décide donc de placer le petit bichon en pension, dans une ferme de Seine-et-Marne, leur permettant de prendre régulièrement de ses nouvelles. « Il est très heureux, avec d’autres chiens. Et depuis, il n’a jamais remordu. », concluait-elle.
Sumette
C’est le second bichon maltais prénommé Sumette qui partagera le quotidien du couple. Un animal offert à l’ancien président par son ami, Michel Drucker, à l’occasion de ses 77 ans sur le plateau de l’émission « Vivement dimanche ». Ce fut d’ailleurs la dernière fois que l’on voyait Jacques Chirac à la télévision.
📌En 1992, Michel Denisot est convié à un dîner à l'hôtel de ville de Paris. Il se retrouve en compagnie de Jacques Chirac. "Michel, vous ne connaissez pas mon chien ?", le questionne-t-il. L'animateur, reste surpris, "ne lui connaissant pas de passion particulière pour les animaux domestiques". A ce moment précis, l'ex président de la République demande à ce qu'on emmène son animal de compagnie. Il "se met à batifoler dans le bureau". L'homme politique appelle alors son chien "d'un ton autoritaire" : "Ducon ! Ducon !". Michel Denisot demande alors : "Vous l'avez appelé Ducon ?" Ce à quoi Jacques Chirac répond : "Oui, c'est Giscard qui me l'a offert."