Jugurtha, le braque de Weimar, dans le bureau du Président
Samba, le labrador noir, en balade avec son maître
Valéry Giscard d'Estaing Président français (1926-2020)
Jugurtha est un Braque de Weimar mâle, qui déroge à la tradition des Labradors présidentiels. Malgré tout l’amour du président pour Jugurtha, il était obligé de le tenir à l’écart lors de grandes réceptions, car son chien avait une fâcheuse à mordre les invités du palais par derrière.
« Il était complètement fantasque et fort peu discipliné », se souvient Louis Giscard d’Estaing. Il avait la fâcheuse tendance de mordre par derrière : «C’était la terreur des jardiniers, si l’un d’eux avait le malheur de se baisser et de lui présenter son postérieur…».
Samba est un labrador offert par la reine d'Angleterre. Lors d’une visite en Grande-Bretagne en 1975, le Président exprima son désir d’accueillir un Labrador Retriever dans la famille. Les élevages anglais étaient alors très réputés, et Valéry Giscard d’Estaing rentra à Paris avec Samba, un chiot Labrador Retriever mâle de couleur noire provenant des chenils de la Reine. Le Président ne lui parlait qu’en anglais, et l’animal buvait du thé aux côtés de son maître.
Le Président s’afficha toutefois moins en public avec Samba qu’avec Jugurtha. Samba est néanmoins connu pour s’être enfui du palais de l’Élysée et avoir obligé son Président de maître, décidé à le chercher lui-même, à lui courir après dans les rues de Paris. Président ou non, Valéry Giscard d’Estaing tenait à s’occuper de ses chiens lui-même.
📌« VGE » se servait aussi de la visibilité de ses chiens dans les médias pour défendre la cause animale. Ainsi, la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature marque une étape majeure dans la lutte contre la maltraitance animale. En effet, elle définit l’animal comme un « être sensible », et non plus comme un objet, et stipule que « tout animal […] doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».