Charles de Gaulle tout comme la reine d'Angleterre Elizabeth 2 appréciait les chiens de race Welsh corgi (chien nain en gallois)
Chat de race chartreux comme Grigri le chat du Général
La Boisserie, propriété de Charles de Gaulle et de ses animaux à Colombey les 2 églises
Charles De Gaulle Président français (1890-1970)
Rasemotte ou Rase-mottes
Selon les mémoires du général de Boissieu, gendre de Charles de Gaulle : "Le premier chien fut un certain Vincam produit d'un majestueux Berger allemand... Il fut remplacé par un sympathique Corgi gallois qui se prénommait Lutin, mais, étant donné sa petite taille et ses courtes pattes, mon beau-frère, en bon aviateur de l'aéronavale qu'il était, le surnomma Rase-Mottes; il fut donc appelé ainsi. Il mourut un beau jour et fut remplacé par un autre Corgi, Rase-Mottes II, qui termina ses jours avec Louise, la cuisinière, dont il fut le compagnon de retraite."
Rasemotte "1" était issu d'un élevage anglais appartenant à Mrs Helen Sheldon et avait été offert en 1954 par la femme de l’ambassadeur de France à Londres. Selon Florence d’Harcourt dans sa biographie Tante Yvonne, le Président « entoure Rase-Motte de beaucoup d’égards et déplore qu’il ne connaisse de son maître que ses chaussures ». il vécut toute sa vie à la Boisserie en compagnie du chat Grigri.
A sa mort, et suite au chagrin causé au général de Gaulle, l'épouse du premier ministre britannique, lady Dorothy Mac Millan offrit un deuxième Welsh Corgi, Rasemotte "2"; afin qu'il se sente bien, il recevait même des biscuits anglais. Un jour, il a quand même tenté de fuguer. C'est la cuisinière qui a essayé de le rattraper à travers tout le parc du domaine, mais en vain. Finalement il a été capturé par les gendarmes qui montaient la garde devant la propriété.
Le petit chien sera finalement offert à la gouvernante d’Yvonne de Gaulle, en guise de cadeau de départ lors de sa retraite en 1966.
Grigri le chat
Le Général de Gaulle disait à ce propos : « Il faut toujours un chat à la campagne à cause des souris dans le grenier ».
Grigri était un Chartreux au nom de “Ringo de Balmalon” acheté par Yvonne de Gaulle. Contrairement à Rasemotte, Grigri avait le privilège de pouvoir se balader totalement librement tant dans la maison que dans le jardin; il suivait le Général dans ses promenades dans le parc.
Gris-Gris devint le compagnon inséparable du Général et fut même un sujet fréquent de conversation avec André Malraux pendant le Conseil des Ministres.
Après la mort du Général, Gris-Gris restera à la Boisserie où il avait ses habitudes et sera soignée par une gouvernante.
Nul ne se souvient s’il était castré ou non mais bien des propriétaires de Chartreux se vantèrent d’être le maitre d’un descendant du fameux “Ringo de Balmalon”
Médoc le mouton
C'était un cadeau de bergers des Pyrénées-Atlantiques, auquel le Général était manifestement attaché. Anne de Larouillière, sa petite-fille, raconte: «Un jour, grand-mère offrit le mouton à des religieuses, ce qui mit grand-père de fort mauvaise humeur, car il soupçonnait que Médoc avait dû terminer en gigot. »
Les poules
La Boisserie accueille également des poules pour les œufs frais, mais pas question de manger les volailles. Alain de Boissieu, le gendre du président, note dans ses mémoires à propos de son beau-père:
« Il ne voulait pas les voir dans son assiette, parce qu’il les connaissait personnellement. Aussi, lorsqu’il y avait des poulets au menu, il fallait qu’il y ait sur la table le label indiquant qu’il s’agissait bien “d’étrangers à la maison”. »